L'Europe et l'industrie du jeu en ligne
Depuis un certain temps, le paysage de l'industrie du jeu en ligne européen semble se transformer un peu plus chaque jour. Un nombre croissant de pays européens recherchent des moyens pour protéger leur marché par le biais de licences et de réglementation fiscale. Et tandis que cette pratique est tout à fait acceptable, selon l'Union Européenne, il existe certaines normes de commerce équitable que tous les membres de l'UE doivent respecter lorsqu'ils mettent en place leurs nouvelles règles, en raison des accords commerciaux que ces pays ont signé en entrant dans l'UE. Malheureusement, certains pays ne semblent pas se plier à la législation européenne pour un marché du jeu en ligne totalement libre à l'intérieur de l'UE. Pour preuves les récentes décisions de plusieurs états membres, qui commencent à créer un certain nombre de problèmes réels.
Les entreprises de jeu en ligne de premier plan basés et opérant dans l'UE ont été incroyablement patients ces dernières années - depuis plus de trois ans en fait. Pendant tout ce temps, la Commission Européenne a suivi activement la situation, et si de légers progrès sont à noter aujourd'hui, la générale situation parait plus inextricable que jamais. A un certain moment, plus d'une douzaine de pays de l'UE violaient la politique du libre-échange à l'égard de l'industrie des jeux en ligne. Ce nombre est très lentement en baisse, mais alors que la CE voit de réels progrès avec certains pays comme la France, d'autres comme l'Estonie se place sur la liste noire ce mois-ci en mettant en vigueur une réglementation très exclusive.
Cette situation est surtout due à un bon nombre d'états membres parmi les plus éminents, qui considèrent que la politique de l'UE concernant la libre circulation des biens et des services ne s'appliquerait pas à l'industrie du jeu en ligne, sans toutefois jamais apporter de preuves tangentes à leurs arguments. C'est là le noeud du problème. Et c'est également là où la Cour européenne de Justice n'a pas vraiment fait son travail pour clarifier une situation qui, si elle ne change pas, laisse libre cours aux opérateurs basés hors de l'Union Européenne, qui ne sont pas spécialement des modèles de clarté et de transparence, et dont pâtit le consommateur européen, plus vulnérable que jamais.